
CRÉATION LE 18 JANVIER 2020
Festival Trajectoires
Musée d’arts de Nantes, en co-organisation avec le CCNN, le Théâtre ONYX , La Soufflerie et Musique et Danse en Loire-Atlantique
Premier volet d’une série chorégraphique sur les cantates de J.-S. Bach que je développerai jusqu’à la fin de ma carrière, ce solo est composé sur la première cantate dans l’ordre liturgique, Nun komm der Heiden Heiland I, BWV 61. Portée par une danseuse, pensée à la fois pour les théâtres et les lieux de patrimoine, d’art et de culture, cette courte forme chorégraphique ouvre la SÉRIE CANTATES qui s’agrandira au fil des années, avec une création toutes les saisons ou toutes les deux saisons. Le duo CANTATE / 2, deuxième volet de la série, est créé en février 2023 au Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire.
Pendant la première moitié du XVIIIème siècle, répondant aux commandes de l’église luthérienne, Bach compose plusieurs centaines de cantates et constitue ainsi l’une des collections musicales les plus connues au monde. Traces précieuses et lacunaires d’un intense ouvrage, quelque 250 cantates n’ont pas disparu sous l’effet du temps (Bach aurait produit en tout environ 300 cantates d’église et 60 cantates profanes, principalement entre 1708 et 1717 à Weimar, et entre 1723 et 1750 à Leipzig, où il est demeuré jusqu’à sa mort).
Derrière l’incontestable finesse et l’éblouissante profondeur de ces oeuvres s’est en effet probablement déployé un exercice répétitif rigoureux que Bach a dû mener à bien, malgré les doutes et difficultés qu’il a pu rencontrer. Le génie de son art ne résidait peut-être pas tant alors dans sa brillante capacité à composer de la musique, mais à plus forte raison dans sa capacité à recycler des matériaux mélodiques, harmoniques et rythmiques qui devinrent des sortes de motifs, des emblèmes musicaux sans cesse réactualisés et déclinés au fil de son oeuvre.
Comment continuer à faire exister ces cantates autrement que par leur unique présence musicale, en les faisant résonner dans notre présent ? Comment le corps dansant – celui qui respire, qui vibre, et qui catalyse dans son geste les échos de notre actualité – peut-il devenir un médium par lequel les cantates passent et nous parlent ici et maintenant ?
chorégraphie et direction
Louis Barreau
créé avec et dansé par
Marion David
musique
J.S. Bach, Cantate BWV 61, Nun komm der Heiden Heiland (“Viens donc, sauveur des gentils”)
lumière (pour la version théâtre)
Françoise Michel
costume
Louis Barreau
son
Zoé Chambault
régie générale
Florian Laze
durée
Environ 30 minutes
production
compagnie danse louis barreau
Administration de diffusion
Bureau Les Yeux Dans Les Mots
coproduction
Théâtre Francine Vasse-Yvann Alexandre, Nantes
soutiens
Conseil Départemental du Maine-et-Loire ; La Soufflerie – scène conventionnée de Rezé ; Musée d’arts de Nantes ; Le Pont Supérieur – Danse, Nantes ; Maison des Confluences, Nantes
Photographies ci-dessus
Thibault Montamat/Didier Olivré
La compagnie danse louis barreau est soutenue pour ses projets par la Ville de Nantes, le Conseil Départemental de la Loire-Atlantique, le Conseil Départemental de Maine-et-Loire, le Conseil Régional des Pays-de-la-Loire. Elle reçoit le soutien de l’État, Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) des Pays-de-la-Loire (conventionnement)
Elle est accompagnée par le réseau Tremplin en 2021-2024.
Louis Barreau est artiste associé au Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire.